cours du bâtiment, côté autopont.
Avec la livraison du sous-sol, en septembre, c’est une opération de très longue haleine – plus de dix ans – qui s’achève pour l’Institut Le Bel. La cerise sur le gâteau pour que cet immense bâtiment de 22 000 m2 fonctionne comme il se doit.
Un chantier en site occupé est toujours une gageure. Celui de l’Institut Le Bel n’a pas fait exception. « Entre la relocalisation temporaire du service courrier, le déménagement d’une partie des archives, le déplacement de l’équipe technique, nous avons fait au mieux pour impacter au minimum les activités, en collaboration étroite avec la Direction des affaires logistiques intérieures (Dali). Mais on aura quand même embêté du monde », se souvient Brahim Doughouas, chef de projets à la Direction du patrimoine immobilier (DPI).
« De la dentelle »
Car malgré les travaux, c’est le bâtiment entier qu’il s’agissait de continuer à faire tourner : « Il a fallu jongler avec toutes ces contraintes d’exploitation, en plus des contraintes techniques : ne pas faire trop de bruit quand on intervenait au-dessous des amphithéâtres où se déroulaient des cours ; ne pas couper l’approvisionnement des laboratoires des étages supérieurs quand on installait des gaines de ventilation, qu’on modifiait les entrées, les réseaux électriques ou hydrauliques. » Si bien que le calendrier d’intervention des entreprises était finement phasé, jour par jour et parfois même heure par heure. « De la dentelle. »
Le résultat en valait la peine : la galerie technique (qui reste désormais cantonnée à la partie enterrée du bâtiment) a été requalifiée en une zone multiactivités : le rez-de-cours, côté autopont, accueille désormais trois salles de cours, le poste de commande Service sécurité incendie (SSI) mis aux normes, le service courrier modernisé, un local pour l’équipe de nettoyage. De nouvelles sorties de secours ont été créées et les portes coupe-feu remplacées, pour mettre le bâtiment aux normes.
Ces travaux s’inscrivent dans une vaste opération à tiroirs de requalification de l’institut, débutée il y a plus de dix ans, et a concerné notamment les laboratoires. Cette phase 3 a débuté en partie sud à l’été 2020. Les travaux ont été pilotés par Pauline Arth (DPI) et supervisée pour l’Institut Le Bel par Christophe Jeandon. Une inauguration est à l’étude.
E. C.
