Sur son temps libre, il troque les plans contre les clubs, le chantier pour le green. Chef de projets à la Direction du patrimoine immobilier (DPI), Brahim Doughouas a découvert le golf voici trois ans. Un sport exigeant et complet, dans lequel ce compétiteur s’épanouit pleinement.
« Aujourd’hui, j’arrive à être efficace avec un club de golf… mais cela m’a pris un nombre incalculable d’heures d’entraînement ! » Brahim Doughouas évoque son swing, ce mouvement spécifique au golf qui permet au joueur d’envoyer sa balle d’un mouvement maîtrisé de club vers un point précis. Bien plus complexe que sa fluidité apparente ne le laisse paraître ! Angle du poignet, orientation de la face du club, amplitude du mouvement, pente du terrain… Chaque paramètre est à prendre en compte pour envoyer la petite balle blanche le plus précisément possible.
Et c’est ce qui plaît tant à Brahim Doughouas : « Tu ne feras jamais le même coup deux fois dans ta vie ! » Le swing, il le compare à l’écriture manuscrite, propre à chacun : « C’est comme une signature : en théorie un "a" est un "a", mais chacun forme de son stylo une lettre unique. Pour le swing, c’est pareil, il y a une base commune, mais chacun a son propre style ».
Technique et concentration
Curieux de tester un sport qui sort de ses habitudes, il teste le golf il y a trois ans. Il cherche alors « une nouvelle activité sportive, après près de vingt ans de basket et de badminton », qui ont mis à rude épreuve ses articulations. Dès les premiers essais, c’est le coup de foudre : « Mon activité professionnelle m’impose une grosse charge mentale. Comme le golf demande autant de technique que de concentration, ça me fait complètement couper ! En plus, on est en plein air, dans des décors magnifiques, on s’aère littéralement l’esprit ! » Il pratique par tous les temps, même en hiver : « C'est moins fun qu'en été mais c'est faisable, il suffit juste d’être bien équipé ».