Les différentes listes d'élus au conseil d'administration disposent d'une possibilité d'expression libre dans chaque numéro de L'Actu. Les contenus de cette rubrique de L'Actu sont sous la responsabilité directe des auteurs de chaque tribune, conformément aux règles sur lesquelles les listes se sont accordées.
Espace d'expression des listes des élus des conseils
Afges change ton campus
Pour un travail toujours plus conjoint entre l’AFGES et les étudiant-e-s
Suite aux élections de Février 2021, les étudiant-e-s de l’Université de Strasbourg ont fait de nouveau confiance à l’AFGES, lui conférant un poids significatif dans les différents conseils centraux, avec trois élu-e-s au CA et dix élu-e-s à la CFVU. À cette nouvelle équipe s’ajoute également Alexandre Mény, Vice-Président Vie Universitaire et Léo Faconnier, en tant que Vice-Président au Conseil Académique, tous deux issus de l’AFGES.
Les jours qui ont suivi cette élection ont été marqués par un nouveau confinement. Les élu-e-s étaient présent-e-s, afin de s’assurer au maximum du bon déroulement des examens, lors de cette troisième vague. Il-elle-s ont dès lors proposé un accompagnement spécifique des étudiant-e-s en difficultés matérielles du fait des examens en distanciel, mais aussi une réponse systématique à l’ensemble des inquiétudes émises. Le tout afin de garantir les meilleures conditions d’examens possibles, et de fait la réussite des étudiant-e-s.
Les élu-e-s militent également pour la réouverture de l’Université de Strasbourg à 100% en présentiel si les conditions le permettent et dans le respect du protocole sanitaire. Il est important pour les étudiant-e-s de retrouver le contact de leurs pairs et de leurs enseignant-e-s.
Il en va de même pour l’intégration des étudiant-e-s à l’Université, l’AFGES, ses élu-e-s et son réseau d’associations se mobilisent afin de pouvoir accueillir les nouveaux-elles arrivant-e-s à l’Université de Strasbourg, dans les meilleures conditions.
De plus, la nouvelle équipe de l’AFGES, élue le 19 juin, et les élu-e-s étudiant-e-s auront à cœur de poursuivre leur travail de représentation étudiante et de renouveler le lien représentatif les unissant aux étudiant-e-s de l’Unistra. Entre consultations plus directes et communication fréquentes sur le travail des élu-e-s et les positions portées dans les instances, ces dernier-es souhaitent être au plus près des étudiant-e-s et honorer la confiance témoignée lors des élections aux conseils centraux.
Date de première parution : vendredi 25 juin 2021
CFDT
Universités : quelle rentrée 2021 ?
SÉCURISER L’OBJECTIF 100 % EN PRÉSENTIEL
La CFDT se félicite du retour sur site des étudiant·e·s et des agent·e·s.
Mais pour que cette rentrée en présentiel se fasse dans des conditions satisfaisantes, la CFDT revendique la mise en œuvre d’un certain nombre de mesures indispensables à la protection des agent·e·s et des usager·e·s.
FACILITER L’ACCÈS À LA VACCINATION
La CFDT demande aux établissements d’étendre la mise en place de centres de vaccination sur les campus, au plus près des agent·e·s et des usager·e·s, afin de leur faciliter l’accès aux vaccins. La vaccination ET le respect des gestes barrières sont, pour le moment, les seules solutions pour lutter efficacement contre la propagation de la maladie et éviter un retour au confinement.
LUTTER EFFICACEMENT CONTRE LA PROPAGATION DU VIRUS PAR AÉROSOLISATION
La CFDT constate que les moyens de lutte contre la propagation du virus par l’aérosolisation sont insuffisants.
La CFDT demande que les espaces où la ventilation « naturelle » est possible soient dotés de capteurs de CO2 et là où cela n’est pas possible, d’équiper les salles de systèmes de filtration de l’air. Si la plupart des universités ont acheté́ des détecteurs et réalisent des campagnes de mesures, pratiquement aucune n’a investi dans des systèmes de filtration. On ne peut tolérer que nos collègues et nos étudiant·e·s continuent à travailler dans des locaux confinés malgré les risques encourus.
La CFDT demande que chaque agent·e soit doté·e d’un kit individuel de protection.
RAPPELER L’EMPLOYEUR À SA RESPONSABILITÉ JURIDIQUE
Sur les sujets de l’aérosolisation et des masques, la responsabilité de l’employeur en matière de protection des agent·e·s dans le domaine de la santé et de la sécurité est très clairement questionnée. Sans réponse rapide et efficace du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et des chef·fe·s d’établissement, la CFDT se devra d’agir et n’exclut pas d’ester en justice pour obtenir que la protection des agent·e·s soit garantie.
ENCOURAGER ET SOUTENIR LE TÉLÉTRAVAIL
La CFDT soutient le déploiement du télétravail et revendique la possibilité d’y recourir pour tout agent·e qui le souhaite. La crise a profondément modifié l’appréhension des modalités de travail, tant pour les agent·e·s que pour les établissements, et les demandes de télétravail sont désormais bien plus nombreuses. Les chartes locales devront être corrigées pour respecter le nouvel accord Fonction publique, signé par l’ensemble des organisations syndicales et la majorité des employeurs publics. Il prévoit une indemnisation des agent·e·s de 220 € par an (2,5 € par jour télé-travaillé). L’État qui a été prescripteur se doit d’abonder les budgets des établissements.
Le traitement des agent·e·s vulnérables fait encore l’objet d’interprétations différentes malgré́ le texte du ministère de la Fonction publique pourtant clair ! Les établissements doivent l’appliquer sans trahir son esprit !
FINANCER L’HYBRIDATION DES ENSEIGNEMENTS
La CFDT salue le déblocage de 35 millions d’euros pour 2021 et de 100 millions supplémentaires pour financer les coûts de l’enseignement hybride. L’apprentissage « sur le tas » lors des premiers confinements ne peut pas se substituer à des plans de formation réfléchis, et construits...
La CFDT rappelle la nécessité de recruter dans les services qui gèrent les systèmes d’information. Ces agent·e·s ont été très sollicités depuis le début de la crise sanitaire. Beaucoup sont épuisé·e·s, d’aucun·e·s envisagent de quitter les universités pour aller dans le secteur privé où ces métiers sont certes mieux rémunérés mais surtout avec des conditions de travail meilleures.
RECRUTER POUR ACCOMPAGNER LES ÉTUDIANTS DANS UN PARCOURS DE RÉUSSITE
Les universités souffrent d’un sous-encadrement notoire dont la réalité s’aggrave avec l’afflux toujours plus important d’un public mis à mal par la crise sanitaire et qui a subi ces trois dernières années des conditions d’études très largement dégradées.
Pour la CFDT, les recrutements dans les universités sur toutes les catégories d’emploi et tous les métiers sont essentiels.
Le recrutement d’agent·e·s sur des emplois pérennes dans les universités sera le dossier revendicatif prioritaire de la CFDT pour les mois à venir. Elle portera ce sujet auprès des candidat·e·s à la présidentielle et attendra d’eux des réponses précises et chiffrées.
La CFDT rappelle, aujourd’hui encore plus qu’hier, que l’enseignement supérieur n’est pas une dépense mais un investissement !
Date de première parution : 8 octobre 2021
En Bande Organisée avec Solidaires étudiant-e-s
Engagé.e.s ensemble
LE SES-CGT, SNTRS CGT, le SNASUB-FSU
Lors des dernières élections, la liste "Engagé.e.s Ensemble" (SES CGT , SNTRS CGT, SNASUB-FSU) a obtenu 25% des suffrages. Nous sommes la seule liste avec nos alliés des collèges enseignants "Nos Missions pour l’Université" à ne pas avoir voté Michel Deneken.
Ensemble, nous sommes déterminés à porter les revendications de nos collègues BIATSS de l'Université et IT CNRS ou l'INSERM, dans les différentes instances en terme de postes, défense de l’emploi, résorption décalage grade-fonction, conditions de travail.
Nous serons particulièrement vigilants face à la mise en place de la LPR et l’individualisation des primes, la mise en œuvre de la politique sociale, la défense de nos statuts, le désengagement de l’état.
Ensemble, nous pouvons faire bouger les choses !
Date de première parution : vendredi 25 juin 2021
Faire ensemble l'université
Jeunes chercheurs
Nos missions pour l'université
Les élus « Nos missions, pour notre Université » (CGT et FO ESR) ont fait la demande suivante au Congrès de l’Université de Strasbourg, réuni le 22 juin 2021, en vue de l’indemnisation des frais du travail à domicile de tous les agents de l’Université :
Nous demandons la prise en charge par l’université des frais engendrés par le travail à domicile.
Alors que le confinement se rappelle à la mémoire de beaucoup d’agents sous forme de factures d’électricité et de rappels de charges locatives, en particulier de chauffage, nous demandons à l’université de reconnaître et de contribuer à la prise en charge de ces frais.
Les dépenses supplémentaires ont consisté en achats de matériel informatique (un grand nombre d’enseignants a acquis le matériel, portables, imprimante, sur ses fonds personnels), en frais de consommables (encre, papier), parfois en mobilier de bureau, en frais de téléphonie, ou de forfait de connexion à plus haut débit, en frais de chauffage et d’électricité, qui, selon les situations, ont beaucoup augmenté. La santé de collègues a pu être altérée entraînant aussi des frais parfois non couverts par la sécurité sociale.
Les personnels n’ont pas bénéficié de la restauration sociale, les économies faites par l’établissement sur ce budget doivent revenir aux personnels.
Enseignants et BIATSS n’ont pas chômé, : depuis 3 semestres en fonctionnement dégradé, nous avons assuré avec les moyens du bord la continuité du service. A ce jour, aucune compensation n’a été versée. Il appartient à l’université maintenant de reconnaître cet effort et de verser une indemnité forfaitaire conséquente, digne d’un grand employeur.
Le président de l’université a fait répondre par la voix de Madame la Directrice générale des services, que le régime des indemnités est décidé par le ministère MESRI.
Cette réponse ne nous convient pas, car la prise en charge des coûts liés au télétravail est prévue par le décret n°2016-151 du 11 février 2016.
Date de première parution : vendredi 9 juillet 2021